ro SCENA ANILOR CINCIZECI CA THEATRON
fr LA SCÈNE DES ANNÉES CINQUANTE COMME THEATRON
  • Munteanu,  Emilia
    UNIVERSITATEA „VASILE ALECSANDRI” DIN BACĂU, ROMÂNIA
Abstract
Ca imitaţie de acţiuni umane, teatrul nu înceteazǎ sǎ ne uimeascǎ datoritǎ presupunerii semiologice a existenţei a douǎ sisteme de semne. Pe de altǎ parte, dincolo de paradoxurile care-l alcǎtuiesc, el se dovedeşte a fi periculos, având în vedere numeroasele sale efecte (efectul de real, de stranietate, de punere în evidenţǎ, de recunoaştere, efectul teatral etc.), impactul sǎu direct, fizic şi psihic, asupra spectatorului şi funcţia sa psiho-socialǎ incontestabilǎ. Teatrul anilor cincizeci seamǎnǎ cu o anume « enciclopedie chinezeascǎ » (Michel Foucault, Préface de Les mots et les choses, Paris, Gallimard, 2003, p. 7), fǎcutǎ celebrǎ de Borges, care clasificǎ animalele dupǎ criterii imposibil de înţeles de cǎtre gândirea cartezianǎ. Dar mai mult decât orice altceva, scena teatrului absurdului este un spaţiu al suireferenţialitǎţii, care trimite la teatrul a cǎrui etimologie greacǎ – theatron – ne învaţǎ cǎ acesta este « locul unde se priveşte ».
Abstract
Tout en croyant tenir en main les ficelles de l’univers, l’homme se trouve pris dans ses rouages. Car, incontestablement créateur de maints effets de magie, de commerce, de menace ou de surprise, il en subit légions : papillon, Compton, Joule, etc. Le théâtre, en tant qu’imitation des actions humaines, ne cesse de nous éblouir en raison du présupposé sémiologique de l’existence de deux systèmes de signes. Par ailleurs, au-delà des paradoxes qui le composent, il s’avère dangereux eu égard à ses innombrables effets (effet de réel, d’étrangeté, de mise en évidence, de reconnaissance ou théâtral, etc.), à son impact direct, physique et psychique, sur le spectateur et à sa fonction psycho-sociale incontestable. Le théâtre des années cinquante ressemble à une « certaine encyclopédie chinoise »[1], rendue célèbre grâce à Borges, qui classe les animaux selon des critères impossibles à saisir par la pensée cartésienne. Mais, plus que toute autre, la scène du théâtre de l’absurde est un espace de la suiréférentialité renvoyant au théâtre dont l’étymologie grecque – theatron - nous renseigne que c’est « le lieu où l’on regarde »