ro DE LA PUNCTUL DE VEDERE LA DISCURSUL REPREZENTAT
fr DU POINT DE VUE AU DISCOURS REPRÉSENTÉ
  • Bălăiță,  Raluca
    UNIVERSITATEA „VASILE ALECSANDRI” DIN BACĂU, ROMÂNIA
Abstract
In general, legăm noţiunea de punct de vedere de cele de naratologie şi polifonie. Punctul de vedere se întâlneşte însă şi cu preocupările lingviştilor care îşi manifestă interesul pentru polifonie, căci problematica punctului de vedere trimite la strategiile enunţiative. Punctul de vedere şi discursul reprezentat sunt legate intrinsec în cadrul ScaPoLine deoarece discursul reprezentat constituie un instrument în slujba creării punctului de vedere.
Abstract
Généralement, on articule la notion de point de vue avec la narratologie et la polyphonie. La problématique du pdv chez les narratologues, les écrivains, les spécialistes du texte littéraire est liée à la prise en charge des informations narratives. La détermination des instances narratoriale (focalisation zéro), auctoriale (focalisation interne) et d’une instance sans foyer identifiable (source de la focalisation externe) proposée par le cadre d’analyse de G. Genette se réalise à partir des questions Qui voit?, Qui parle?, Qui sait?. G. Genette traite la problématique du discours rapporté à partir des seules relations narratologiques entre un narrateur et ses personnages, sans s’intéresser aux considérations linguistiques sur les rapports entre locuteur citant et locuteur cité. Son analyse porte sur la question du mimétisme de ces formes de rapport de parole ou de pensée. A partir des travaux de G. Genette et tout en marquant les limites du système genettien, A. Rabatel propose de déterminer la source du pdv à partir des marques linguistiques qui entrent dans la référenciation des objets du discours perçus. Le pdv croise également les préoccupations des linguistes qui s’intéressent à la polyphonie, car la problématique du pdv renvoie à des stratégies énonciatives. La théorie ducrotienne aborde la question du pdv au niveau de l’énoncé. O. Ducrot donne une définition énonciative du pdv: le pdv renvoie à un énonciateur, non pas à un locuteur. Le locuteur est le responsable de la mise en scène énonciative et indique, lors de l’énonciation, le pdv auquel il adhère. Si le pdv ne reçoit pas chez O. Ducrot une définition sémantique, les polyphonistes scandinaves le définissent en tant qu’entité sémantique composée d’une source, d’un jugement et d’un contenu. Pdv et discours représentés sont intrinsèquement liés dans le cadre de la ScaPoLine, car le discours représenté constitue un instrument de création de pdv.