Abstract
Parcurgând opera gidiană, o evidenţă se impune cititorului: scriitura lui Andre Gide face apel la mit, mai ales la mitul clasic greco-roman. Această predominanţă a mitului se manifestă în două direcţii: una explicită, materializată în reluări fidele ale miturilor antice, alta implicită, vizibilă în proiecţiile mitice care se lasă descoperite la nivelul povestirii, dar şi la nivelul personajelor.
Abstract
En parcourant l’œuvre gidienne, une évidence s’impose au lecteur : l’écriture d’André Gide fait un large emploi du mythe, surtout du mythe classique gréco-romain. Le mythe est une présence constante dans l’œuvre gidienne. Commençant par la période symboliste de Walter, d’Urien et du Traité, passant par l’époque des œuvres-charnière – L’Immoraliste, La Porte étroite – et jusqu’aux œuvres de maturité – Si le grain, Les Faux Monnayeurs -, le mythe ne cesse pas de tracer un axe de l’écriture gidienne. Cette prédominance du mythe se manifeste dans deux directions : l’une explicite, matérialisée dans des reprises fidèles des mythes antiques, l’autre implicite, décelable dans des projections mythiques qui se laissent découvrir au niveau de l’histoire, mais aussi au niveau des personnages.