Abstract
Politeţea este un fenomen lingvistic cu o influenţă foarte mare asupra producerii discursului dat fiind că principiile care o susţin ne obligă să facem anumite alegeri lingvistice. Impunînd interactanţilor să se supună legii supreme, aceea de “a se menaja reciproc”, politeţea se naşte dintr-o preocupare socială în vederea stabilirii relaţiilor cu ceilalţi.
Abstract
La politesse est un phénomène linguistique ayant une forte influence sur la production du discours étant donné que les principes qui la sous-tendent nous obligent à faire certains choix linguistiques. Imposant aux interactants de se soumettre au commandement suprême, celui de « se ménager réciproquement », la politesse naît d’une préoccupation sociale pour les relations que nous avons avec les autres, en tant qu’individus. La politesse nous est inoculée par l’éducation et développée par l’expérience personnelle. Des règles de toutes sortes, ayant la forme des permissions (On peut faire ça.), des interdictions (On ne fait pas ça. / Ça ne se fait jamais. / On ne dit jamais ça à quelqu’un qui…), ou des suggestions (Il vaudrait mieux dire que … / C’est agréable de faire un compliment etc.) gouvernent notre comportement linguistique, pour que nos faces et les faces des autres soient aussi que possible ménagées et que nos relations deviennent harmonieuses.
Les structures qui attestent linguistiquement la politesse, tout en la délimitant comme « politesse positive » et « politesse négative », révèlent une vérité incontestable: par rapport à la politesse négative, la politesse positive s’avère être plus faible pour l’harmonie de la relation. La politesse négative assume un rôle privilégié par sa « consistance » interactive dans le sens que, dans le discours en face à face, il est beaucoup plus important de ménager l’autre, de ne pas le léser, que de le flatter. « Ne pas faire du mal » c’est encore plus méritoire, et original finalement, par l’effort d’adaptation contextuelle, que de « faire un bien » qui est conventionnel et appris tel quel (s’excuser, complimenter etc.). La politesse négative semble déterminante pour la relation où elle apparaît, par le plus de substance discursive qu’elle apporte par rapport à la politesse positive, partiellement superficielle et artificielle. Employée exclusivement, la politesse positive ne saurait soutenir nos rapports interpersonnels.