Hosted by
Vasile Alecsandri University of Bacau, Romania
ISSN: 2065-3204
English Francais Romana
fr MISE EN VISIBILITÉ DE LA DÉSINFORMATION SUR TWITTER. UNE APPROCHE SOCIO-DISCURSIVE
  • Hounnou,  Cédric
    Université de Strasbourg
  • Fagadé ,  Carole
    Université Bordeaux Montaigne
Abstract

If the Internet and digital social networks have supported the circulation of information and contributed to broadening modes of communication, it is important to question the discursive processes by which disinformation phenomena take root and develop with these tools. Using a constructivist approach focused on the analysis of media constructions of public problems (Delforce and Noyer, 1999), the study attempts to show how disinformation and chemtrail theories become visible on Twitter. Content analysis (Mainguemeau, 2017; Charadeau, 2002) of an essentially digital corpus consisting of two tweets from a French public figure: Florian Philippot and an American gatekeeper, Carter John on "chemtrails", and 800 comments from these tweets reveals a discursive configuration around operations centered on questions, explanations and argumentation (Brossard, 1989).

Abstract

Si Internet et les réseaux sociaux numériques ont soutenu la circulation de l’information et contribué à élargir les modes de communication, il est important de s’interroger sur les processus discursifs par lesquels les phénomènes de désinformation s’enracinent et se développent avec ces outils. Dans une approche constructiviste centrée sur l’analyse des constructions médiatiques des problèmes publics (Delforce et Noyer, 1999), l’étude tente de montrer comment la désinformation et les théories des chemtrails se rendent visibles sur Twitter. L’analyse de contenu (Mainguemeau, 2017 ; Charadeau, 2002) d’un corpus essentiellement numérique composé de deux tweets d'une personnalité publique française : Florian Philippot et d'un gatekeeper américain, Carter John sur les « chemtrails », et de 800 commentaires issus de ces tweets révèle une configuration discursive autour des opérations axées sur des questions, des explications et l’argumentation (Brossard, 1989).