This article aims to provide an update on the media treatment of the speeches of Mohamed VI, King of Morocco, recently addressed to the people (August 20, 2022) when commemorating the historic event called “The Revolution of the King and the People”. By taking into account the Discourse Analysis (theorized by the French School), we will attempt to understand the argumentative part in the linguistic activity produced by the public media discourse, on the national scene, in reaction to the monarch’s discourse at the aforementioned occasion. It is thus an analysis of the media discourse in a political speech. It is therefore incumbent on us to detect, with the aim of emphasizing the metadiscourse, the argumentative strategies that journalists and analysts deploy, in particular on television because of their high visibility, not only in order to relay “the political event” but also to try to overcome any communication challenge. If necessary, the challenge is to reach consensus concerning the first national cause: the territorial integrity of the kingdom.
Le présent article s’assigne l’objectif de mettre le point sur le traitement médiatique des discours de Mohamed VI roi du Maroc, récemment adressé au peuple (le 20 août 2022) à l’occasion de la commémoration de l’évènement historique appelé « La Révolution du Roi et du Peuple ». En nous inscrivant dans l’Analyse du discours (théorisée par l’Ecole française), nous tenterons d’appréhender la part argumentative dans l’activité langagière que produit le discours médiatique public, sur la scène nationale, en réaction au discours du monarque à l’occasion susmentionnée. Il s’agit ainsi d’une analyse du discours médiatique portant sur un discours politique. Il incombe donc de déceler, dans l’étendue de ce métadiscours, les stratégies argumentatives que les journalistes et analystes déploient, notamment sur les plateaux TV en raison de leur forte visibilité, non seulement afin de relayer « l’évènement politique » mais encore de chercher à réussir un enjeu communicationnel. Le cas échéant, l’enjeu est d’établir le consensus autour de la première cause nationale : l’intégrité territoriale du royaume.