In a multilingual country like Lebanon, precisely in its capital, several critical events took place in 2020, such as the protest movements occupying the public squares of Beirut, the economic, social and health crises, as well as the explosion of the port on August, 4 and its material, human and psychological damage. What identity is revealed through the linguistic events present in Beirut at the end of 2020? Like any other city, Beirut undergoes a continuous development which changes its human and geographic structure, also influencing its language, culture, identity and the relationship between them. In the present study, we intend to make a semiolinguistic analysis of the means of expression taken in photos around the ruined port and in downtown Beirut during the month of December 2020, with a view to memorization and heritage. The historical symbolism of Beirut and all it represents in the collective memory of the Lebanese has prompted us to study the relationship between the languages used in different forms of communication and the identity they suggest.
Dans un pays plurilingue comme le Liban, précisément dans sa capitale, plusieurs événements critiques ont eu lieu en 2020 comme les mouvements contestataires occupant les places publiques de Beyrouth, les crises économique, sociale et sanitaire ainsi que l’explosion du port le 4 août et ses dégâts matériels, humains et psychologiques. Quelle identité est révélée à travers les manifestations linguistiques présentes à Beyrouth en fin 2020? Comme toute autre ville, Beyrouth est en développement continu ce qui fait changer sa structure humaine et géographique influençant à son tour la langue, la culture, l’identité et le rapport qui existe entre elles.
Dans la présente étude, nous proposons de faire une analyse sémiolinguistique des moyens d’expression pris en photos aux alentours du port ruiné et au centre-ville de Beyrouth durant le mois de décembre 2020 dans une perspective de mémorisation et de patrimonialisation. Le symbolisme historique de Beyrouth avec tout ce qu’il représente dans la mémoire collective des Libanais nous a poussés à étudier le rapport entre les langues utilisées dans différentes formes de communication et l’identité que ces dernières suggèrent.