Abstract
Tout système culturel fournit une structure de sens et de valeurs préétablies communes aux membres d’un groupe. L’affiliation à la même identité culturelle est donc définie comme point de référence commun pour édifier/évaluer l’identité personnelle.
Nous nous proposons d’analyser les différentes situations du contact culturel définies par Tzvetan Todorov
[1] (déculturation, acculturation etc.) et leurs conséquences sur les personnages féminins makiniens : il y a d’une part ce mystérieux personnage féminin, une Française exilée en Sibérie au tout début du XXe siècle, dont le nom change d’un texte à un autre : Charlotte dans
Le Testament français, Alexandra dans
La Terre et le ciel de Jacques Dorme, Sacha dans
Requiem pour l’est, Olga dans
Au temps du fleuve Amour. D’autre part, il y a Véra, une femme russe, l’héroïne de
La Femme qui attendait qui refuse d’adhérer à la culture contemporaine de son pays, et qui cherche à tout prix à préserver les traditions ancestrales de son village.
[1] Tzvetan Todorov,
L’Homme dépaysé, Ed. du Seuil, Paris, 1996.