fr LES VOIX/VOIES DU TRADUCTEUR MEDIEVAL
  • Grecu,  Veronica
    UNIVERSITATEA „VASILE ALECSANDRI” DIN BACĂU, ROMÂNIA
Abstract
En partant des raisons connues de la « vaste entreprise de traduction” qui est au cœur de la civilisation médiévale, ainsi que des conclusions de nos études antérieures, nous avons essayé de déceler les enjeux cachés du projet de la translatio linguistique et culturelle, qui anime la clergie médiévale. Plus le nombre des translations augmente[1], plus les poètes/traducteurs semblent enclins à questionner le sens et la portée de leur travail, la relation au texte source et même l’impact culturel de leur démarche. Intermédiaires entre deux langues et deux cultures différentes, partagés entre la fidélité envers leur modèle et le devoir envers leurs lecteurs, les traducteurs ont-ils une voix/voie ? Et si tel est le cas, doivent-ils nous permettre de la découvrir ? Ce sont les libertés et les contraintes des poètes/ traducteurs du Moyen Age que nous nous proposons de mettre en évidence dans les pages qui suivent. [1] En effet, on passe très rapidement d’une centaine de traductions effectuées au XIe et XIIe siècles à plus de 2600, réalisées au XIVe et XVe siècles.