fr LES FEMMES PASSIONNELLES DANS JANE EYRE : ANGES OU MONSTRES ?
  • Bălinişteanu-Furdu,  Cătălina
    UNIVERSITATEA „VASILE ALECSANDRI” DIN BACĂU, ROMÂNIA
Abstract
Dans le roman victorien, les normes sociales basées sur les caractéristiques de genre imposaient ou dictaient le comportement approprié à chaque situation. Une conduite inadéquate était mise en évidence par la conception idéalisée de la féminité. Les contraintes et les pressions sociales établissaient à quel point une femme avait transgressé les normes de la féminité en société, ce qui pour les autres constituait un «crime». Lorsqu’une femme déviait de la construction victorienne de l’image féminine idéale, on la jugeait et stigmatisait. Un des «péchés» commis par certaines femmes victoriennes était l’excès de passion ; de telles femmes étaient vues comme des criminelles, des prostituées ou des nymphomanes – la passion soulignait une tendance à la dépravation, la volonté excessive devant l’homme, l’égoïsme. Une telle femme déchue représentait une menace pour la moralité et les solutions qui s’imposaient en conséquence étaient : l’éloignement ou l’enfermement de celle-ci (Bertha Mason) et la mise en pratique plus sévère des normes sociales (Jane Eyre).