fr CORPS FANTASME ET SOCIETE DANS LA METAMORPHOSE DE FRANZ KAFKA
  • Bălăiță,  Raluca
    UNIVERSITATEA „VASILE ALECSANDRI” DIN BACĂU, ROMÂNIA
Abstract
La Métamorphose nous fournit un des plus déconcertants exemples sur la vision de l’existence humaine chez Franz Kafka. Pour Kafka, la condition humaine est absurde et l’homme ressent pleinement le malheur existentiel dans le labyrinthe d’une réalité qui lui échappe. L’œuvre de Kafka a eu une influence considérable sur la littérature du XX-ième siècle, notamment sur le théâtre des années cinquante, par la vue aliénante qui rend les êtres étranges et étrangers à eux-mêmes, séparés de leur essence, en quête permanente du sens de l’existence. Cette vision aliénante de l’individu qui erre sans aucun but dans un monde incohérent, labyrinthique, absurde est retrouvable aussi dans le théâtre d’Eugène Ionesco. D’ailleurs, Ionesco rapprochait sa conception de l’absurde de celle de Kafka : « C’est cela l’absurde, que les gens soient séparés de leurs racines, qu’ils se cherchent désespérément comme cherchent leur réalité profonde les personnages de Kafka » (Claude Bonnefoy, Entre la vie et le rêve Entretien avec Ionesco).
Abstract
The Metamorphosis provides one the most disconcerting examples of Franz Kafka's vision of the human existence. For Kafka, the human condition is absurd and man fully feels the existential misfortune in the labyrinth of a reality that escapes him. Kafka's work had a major influence on the twentieth century’s literature, notably on the theater of the fifties, by the alienating view that makes beings strange and alien to themselves, separated from their essence, and in constant search for the meaning of existence. This alienating vision of the individual that wanders aimlessly in an incoherent, labyrinthine, and meaningless world can also be found in the theater of Eugene Ionesco. Indeed, Ionesco compared his conception of the absurd to that of Kafka: "It is the absurd that people are separated from their roots, that they are desperate as they seek their profound reality in the characters of Kafka.” (Claude Bonnefoy, Entre la vie et le rêve Entretien avec Ionesco).