Abstract
Un récit est composé de plusieurs éléments essentiels parmi lesquels on ne peut nier l’influence de l’image que l’œuvre reflète. En tant lecteur, on y parvient sans doute grâce à la narration, c’est-à-dire à la manière dont le narrateur s’implique dans l’œuvre. Et, l’une des choses les plus difficiles à exprimer pour les hommes, c’est la passion. Dans ce contexte, Passion Simple d’Annie Ernaux, en tant qu’un énoncé total, reflète un réseau de particularités énonciatives par rapport à la subjectivité. Dans cette étude, on tente d’analyser d’abord les phénomènes d’énonciation grâce auxquels la narratrice fait le récit de sa propre passion, au second plan, les émotions (les états d’âme, les sentiments, etc..) que cette même passion éveille/suscite chez elle. Et, on cherche à montrer d’une part comment une telle passion se transforme en œuvre littéraire, d’autre part les conditions subjectives de la production des séquences linguistiques et de leur signification à partir de la description lexicale.