Abstract
Cette communication est centrée sur l’image de la femme et de la passion qu’elle inspire chez Tahar Ben Jelloun – La nuit sacrée, (Gallimard, Paris, 1987) et chez Nancy Huston – L’empreinte de l’ange, (Ed. Actes Sud, Paris, 1998).
S’il est certain qu’il existe des particularités culturelles dans la manière de vivre l’amour (le monde musulman/l’univers occidental), il est vrai aussi qu’il existe un «invariable amoureux universel» : séduction, construction, abandon, déchéance, adultère, séparation, reconstruction et l’exil comme facteur perturbant les relations dans le couple (l’un des partenaires ou les deux peuvent vivre avec le sentiment de ne plus être soi-même, d’être incapables de se reconnaître pleinement, d’être enfermés dans une définition de soi qui les empêchent «d’accéder à des richesses cachées») mais également comme élément favorisant la reconstruction du couple.