Abstract
A chaque pas, dans tous les champs de la vie sociale on rencontre des signes iconiques. Leur statut est constamment discuté par les sémioticiens (Eco, Sonneson, Fontanille, etc.) ; les discussions sont continuellement raffinées par les utilisations que les membres de la société donnent aux signes en cause, toujours plus nuancées, plus imprévisibles. La publicité, qui les exploite assidûment, montre que des changements infimes dans leur construction peuvent déterminer des variations importantes des contenus véhiculés.
Ugo Volli est l’un des premiers à avoir lancé l’idée d’une échelle d’iconicité (l’idée est vive – par exemple, le Groupe μ, Scott McCloud s’en sont préoccupés). Peut-être faudra-t-il accepter plusieurs échelles d’iconicité, en fonction de divers critères de constitution. La publicité contribue à l’examen de cette problématique en offrant un corpus riche et varié.