Abstract
En s’appropriant la technique musicale du contrepoint, l’auteur-metteur en scène réussit à nous faire vivre l’indivisibilité de la libido et de la mortido. L’espace scénique de sa pièce, Secret d’écriture, accueille les signes indiciels d’un crématorium et d’une gare où se croisent et même cohabitent : un couple d’épistoliers dont la passion amoureuse non consommée consume les jeunes amoureux ; une vieillesse grouillante, décrépite, bariolée ou endeuillée ; des croque-morts qui manipulent un cercueil et des mannequins ; un Jeune Prêtre et …Dieu. En dépit du titre ou bien contrairement au paratexte annonciateur, les signes scéniques nous montrent aussi bien l’écriture textuelle que l’écriture scénique de la déconstruction-agonie-reconstruction du théâtre contemporain.